BVI du 7 au 19 avril
20/04/2011 17:32Après une nuit de navigation très agréable (faut dire que l’avant dernière avait été un peu agitée cf épisode du cargo en Dominique), nous voilà aux Iles Vierges Britanniques, appelaient plus communément : les BVI. Nous arrivons à 5h00 du mat aux abords de Virgin Gorda, un poil trop tôt car il faut attendre le lever du jour pour franchir la passe.
Les BVI comportent 4 îles principales, une dizaine de moindre importance et de nombreux ilots. Tortola est plus grande, la plus développée et sûrement la moins attrayante pour nous. Virgin Gorda et Jost Van Dyke ont un relief plus accidenté et sont plus sauvages et typiques. Enfin, Anegada, plateau corallien posé à fleur d’océan qu’on nous décrit comme étant un petit Barbuda. Bref, c’est le paradis de la voile, tout est très proche et en quelques minutes de navigation on passe d’un paysage à un autre.
Petit bémol cependant, beaucoup de nos copains navigateurs se plaignent de la concentration de bateaux que l’on y trouve, on verra bien.
Après quelques ronds dans l’eau à 6h du matin, nous arrivons à The Baths. Nous avons fait fort pour commencer : c’est l’un des plus beaux endroits que l’on ait vu depuis le début de notre voyage (voir photos).
The Baths, c'est l'image carte postale : rochers ronds de granit dans piscines d'eau claire, sables et cocotiers, c'est aussi le site le plus célèbre des BVI.
Comme c’est une réserve naturelle où seul le mouillage sur bouée est autorisé, il faut y arriver tôt le matin, à 8h toutes les bouées sont déjà prises. On n'a normalement pas le droit d'y passer la nuit mais en bon français nous avons transgressé la règle et personne ne nous a rien dit.
Par contre, nous savons que les autorités sont très pointilleuses sur les formalités d’entrées qui doivent être faites dés l’arrivée. Après un premier bain, Cédric se prépare à partir vers 8h30 pour Spanish town en annexe (pas besoin de mouiller dans la baie, ça peut se faire depuis les Baths). Il insista pour que je l’accompagne (détail qui aura son importance plus tard) car nous avions entendu dire que la paperasserie était longue et complexe. Mais après une nuit à l‘affut (oui, c’est toujours moi le surry cat de la bande), je n’avais pas envi de sortir du bateau et puis je voulais faire « école » avant de profiter du site. Bref, il part tout seul en râlant pour être de retour un peu plus d’une heure après.
Une fois la séance terminée, nous décidons d’aller découvrir le site en snorkeling. Comme d’habitude, on range le bateau et cachons les quelques trucs de valeur que nous avons : argent, appareil photo, ordinateur. C’est alors que je te demande le porte-monnaie à Cédric puisqu’il l’avait emmené pour la clearance.
Il commence par ses poches … rien. Il cherche dans le sac … toujours rien. Le ton monte d’un cran car il me dit que j’ai qu’à mieux chercher, ou un truc dans le genre. Je lui demande de se remémorer les dernières minutes et là, notre « capitaine parfait » allias Mr Sourire à ses heures, nous dit : et bien, je l’ai perdu, c’est tout !!! Et puis c’est ta faute, t’avais qu’à venir avec moi.
Vous reconnaissez bien là, la mauvaise fois masculine !!!! Vous leur mettez plus de trois papiers dans une main, quelques formulaires à remplir de l’autre et ils sont débordés. Et dire que ça veut faire une transat retour tout seul …………..
Le problème, c’est le montant qu’il y avait dans le porte-monnaie …. 230$ parce que effectivement perdre un truc ça arrive même aux meilleurs, la preuve mais s’ il n’y a rien dedans, c’est mieux. Bizarrement, il était beaucoup moins énervé que pour ses tongues. Par contre, moi, 230$, ça ne me faisait pas rire du tout. Je lui demande donc de repartir à l’immigration office, de refaire le chemin à pieds, on ne sait jamais. Et bien, non, Monsieur n’était pas décidé, il me répond qu’il pouvait aussi l’avoir perdu pendant la navigation avec l’annexe et qu’il n’y avait aucune chance pour les retrouver. Mais je ne lâche pas le morceau. Puisque c’est ça, on y va tous ensemble.
On reste dans l’annexe avec les enfants pour ne pas avoir à s’amarrer et je leur dis: vous allez voir, il va arriver avec un grand sourire, avec le bol qu’il a, il va le retrouver. Je n’avais pas fini ma phrase que le voilà de retour avec le sourire jusqu’aux oreilles …. Il l’avait juste laissé sur le comptoir de la douane. La dame l’avait gentiment gardé en attendant son retour. Tout est bien qui finit bien !!
A part ça, le reste de la journée a été très agréable, les plongées étaient toutes plus belles les unes que les autres, c’est un véritable aquarium géant. Cédric et les garçons ont investiguaient toutes les grottes, toutes les failles qui leur permettaient parfois de rejoindre des petites piscines au milieu des rochers. Il y a également un petit chemin à terre qui est vraiment très ludique à faire. Les enfants ne s’en sont pas lassés, ils ont sauté, escaladé jusqu’à la tombée de la nuit. Nous avons décidé d’y rester un jour de plus pour continuer nos explorations.
Nous venons d’apprendre que les Mayreau (Sylvain, Cathy, Esther, Maude et Colline), perdus de vue depuis St Lucie, sont à Tortola en partance pour Porto Rico. Nous levons l’ancre pour les rejoindre pour une dernière soirée. Finalement, ils reporteront leur départ d’une journée pour qu’on profite un peu plus les uns des autres. On s’est fait un BBQ sur le parking derrière la marina, beaucoup moins cher et surtout beaucoup plus typique !!! 5$ le plat de poulet grillé ou de Ribs, trop bon mais pas facile à manger sur un coin de table.
Les enfants ont profité de la piscine de la marina et des jeux de sociétés, ils ont même partagé une séance de CNED. Les parents ont aussi beaucoup parlé, échangé leur impression de voyages, les perspectives du retour, l’éducation des enfants à bord. Du coup, nous avons pris une grande décision : plus de DS pour la fin du voyage. On fera un bilan dans 8 jours.
Ce samedi, nous avons laissé partir les Mayreau qu’on devrait retrouver d’ici 15 jours sur leur chemin de retour pour St Martin puisque c’est de là qu’ils vont s’élancer pour la transat.
Info pratique, la marina de Road Harbour est hors de prix et surtout pas des plus agréables mais il est possible de mouiller à l’entrée par contre ça ne tient pas bien du tout, nous avons du nous y reprendre à 3 fois. Il y a pas mal de possibilités de réapprovisionnement mais éviter le supermarché derrière la marina. IL faut aller à l’autre bout de la baie pour trouver un « Cash & carry » et un Rittaway. On trouve vraiment de tout et pour le même prix qu’à St Martin.
Dimanche matin, retour vers The Baths pour retrouver Day Dreamer qui nous y attendait. Encore et encore des plongées et de longues parties de cache-cache dans les rochers. Les garçons sont ravis de montrer aux filles tous les passages secrets découverts 2 jours plus tôt. Ils font beaucoup rire tout le monde en improvisant une course avec palmes, masque et tuba sur la plage.
Pour être impartiale, je me dois de vous raconter une petite anecdote sans importance mais le capitaine y tient beaucoup alors ……. J’imagine que ça doit vous le faire aussi, des journées où vous ne vous sentez pas en forme, sans savoir pourquoi. Et bien moi, c’était ce jour là, je dis même à Cédric en attachant l’annexe au bateau : je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui mais je suis fatiguée, j’ai l’impression que je vais faire des conneries.
Nous montons sur le bateau et au bout de quelques minutes nous entendons des cris venant du bateau juste derrière nous. Nous sortons et constatons avec étonnement que notre annexe voguait au milieu des flots. Je ne vous dis pas comment je me suis fait mettre en boite. Bilan un partout, balle au centre. C’est qu’en même ma première boulette mais elle méritait d’être signalée ! C’est comme si vous ne mettiez pas le frein à main de votre voiture, c’est con quand même !!!
Mais nous devons avancer un peu, alors nous quittons tout le monde pour le nord de Virgin Gorda : Gorda Sound. Cette partie regorge de petits îlots, tous plus accueillant les uns que les autres. C’est vrai qu’il y a beaucoup de bateaux mais ils ont un point commun, enfin 2. Ceux sont des bateaux de location, donc les gens sont là pour une semaine uniquement et ils ont surtout en commun leur nationalité : des américains. Et les américains ont pour caractéristique de ne pas aimer mouiller à l’ancre, ils préfèrent prendre une bouée. Ils sont donc tous concentrés aux mêmes endroits, nous laissant seul dans des mouillages somptueux à seulement quelques centaines de mètres de là où ils sont tous agglutinés.
Nous mouillons la première nuit à Prickly Pear island. Nous faisons le tour de la baie en annexe et nous nous arrêtons dans une marina, complexe hôtelier, très sympa : Bitter End.
Du bord de la plage, Cédric reconnait Baraka, un bateau rencontré lors de notre passage au carénage à Grenade. Je ne sais pas comment il fait pour reconnaître un bateau d’aussi loin. Il nous fait souvent le coup avec des voitures en France ou même de nuit, à la forme des phares, il est capable de reconnaître la marque d’une voiture. C’est sûrement son côté « Super Héro ».
Bref, le lendemain, nous changeons de mouillage pour nous rapprocher de Yann et Karine, lui franco-portugais, elle, hawaïenne. Ils louent leur bateau à la cabine ce qui leur permet de vivre simplement mais heureux aux Antilles. Ce mouillage de rêve au nord de Saba Rock et au sud d’Eustatia Island est vraiment un endroit idéal. Vous êtes à la fois isolé, seul au mouillage mais à 5 min en dinghy de Bitter End avec supermarché, bar, restos, piscine … C’est aussi un fabuleux site de plongée. Nous avons nagé avec des raies et vu des poissons encore inconnus pour nous à ce jour.
La cerise sur le gâteau, c’est aussi un spot de Kite. Cédric a même réussi à reprendre Max entre ses jambes comme il l’avait fait à Salt Wisthle Bay mais en moins dangereux cette fois.
Petit repas à bord avec Yann et Karine qui nous invite à une activité inattendue pour le lendemain matin. L’heure de départ est fixée à 7h15, ce qui me semble inconcevable car les garçons ont vraiment du mal à se lever le matin et qui plus est à jeun. Je mets donc un bémol sur notre présence le lendemain.
A 6 h 45, deux énormes masses se jettent sur notre lit : maman, maman, il faut se préparer. Ils étaient excités comme des puces mais pour aller faire quoi … Vous ne trouverez pas, c’est tellement improbable.
Nous sommes donc prêts lorsque Karine arrive à 7h15 et après 5 min de dinghy, nous voilà tout frais au ponton de la marina pour une séance de …..YOGA ! Et oui, tous les lundi, mercredi et vendredi matin, il y a cours de yoga. Les enfants avaient vraiment envi d’essayer et moi aussi mais avec un certain à priori, je l’avoue. Les garçons sont restés concentrés et ont fait ça très sérieusement. Petite précision, pour compliquer le tout, la séance était en anglais et avec un prof indien qui avait un accent à couper au couteau. Nous devons notre salut qu’à suivre des yeux Karine. Cette séance a été très positive. D’abord nous avons fait un bon exercice physique, les enfants ont enrichi leur vocabulaire d’anglais et nous avons des anecdotes plein la tête : le roulement des « R » du prof, ses « Relax, relax, relax » …
Bref super moment, tout le mode est ravi et on espère renouveler l’expérience. Mais on ne va pas rester là indéfiniment et après 2 jours, le capitaine nous annonce un départ imminent pour Anégada qui est l’île la plus éloignée : 2 à 3 heures de navigation.
La première impressionnant n’a pas été extraordinaire. Certes cela ressemble à Barbuda mais en beaucoup moins bien. A peine arrivée, un déluge s’abat sur nous. C’est à ce moment que commence « danse sous la pluie ». On court partout avec la brosse pour en profiter pour nettoyer le bateau, on met des bacs à des endroits stratégiques pour récolter le plus d’eau possible et on en profite pour prendre une grande douche avec 2 shampoings et 1 après shampoing. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ça fait du bien, quel bonheur de pourvoir consommer l’eau que vous voulez sans entendre : t’as bientôt fini ? Dépêche-toi, tu consommes trop d’eau ….
Le problème c’est que tout ça prend 1h voire 2 maxi mais après on fait quoi … C’est notre première journée de m….e depuis qu’on est là, vous avouerez que c’est pas mal et puis un jour sans soleil ça permet d’apprécier encore plus nôtre chance. Mais Monsieur sourire, il déteste ça la pluie et perd toute raison : bon allez on se casse ! A peine arrivée qu’il fallait déjà repartir. On arrive quand même à négocier de passer une nuit en attendant le lendemain matin en espérant des jours meilleurs. Pour couronner le tout, une odeur pestilentielle voire intenable. Nous levons ancre et allons mouiller plus loin, le problème c’est que ce n’est que des patates de corail et ça a été un peu galère pour s’ancrer. Vraiment une journée de m...e !!
Le lendemain au réveil grand ciel bleu, ouf !!! On va donc rester une journée de plus et en plus il y a du vent. Nous voyons au loin sur le reste des îles vierges de gros nuages noirs. Nos copains nous confirmerons qu’ils ont eu de la pluie pendant 2 jours sans discontinuer. Journée calme à flâner sur la plage, lecture pour les enfants et moi et kite pour Cédric.
Dimanche nous reprenons la mer pour Jost Van Dyke. Nous longeons d’abord le nord de Tortola. C’et sympa mais assez artificiel avec des marinas au milieu de rien. Nous décidons de passer notre chemin et de faire une halte à Guana Island recommandée par Téoula. Au sud, il y a des bouées du parc national mais à notre arrivée elles étaient toutes prises, nous allons plus loin, plus proche de la plage dans une eau translucide. Mais après plusieurs tentatives, rien n’y fait, l’ancre n’accroche pas, une fine couche de sable sur un fond de corail !! Nous décidons donc de mouiller au milieu des bouées de l’hôtel. A la nuit tombée, comme d’habitude tous les bateaux s’en vont et nous nous retrouvons seuls.
C’est vrai que ça valait le coup, le snorkeling au pied de la falaise est magnifique, des pélicans pêchent tout autour de nous. Par contre, la nuit fut vraiment merdique, la chaîne a frotté toute la nuit sur des rochers ce qui pouvait donner l’impression qu’on dérapait. Je me suis levé pratiquement toutes les heures !!
Mais comme d’habitude au réveil, tout le monde s’est moqué de moi puisque nous n’avions pas bougé.
Nous continuons à longer la côte où nous découvrons encore de magnifiques criques mais nous ne nous y arrêterons pas car il faudrait quand même qu’on arrive un jour à Jost Van Dyke.
Dimanche après midi, nous y sommes enfin. Nous décidons de commencer par le nord et par le petit îlot de Sandy Spit. Encore un endroit magique, une eau limpide, des patates de corail, un tombant magnifique et des poissons, toujours des poissons. Les garçons ont trouvé un nouveau jeu : le skim board. Mais malgré tous les jeux que leur père a emmenés, nous n’avons pas ça à bord. Que cela ne tienne, Mc Gyver démonte les ailerons de sa planche de Kite (pétole pour toute la semaine, il ne fera donc pas de kite) et ça devient une planche que l’on peut jeter sur le sable dans très peu d’eau et sur laquelle on saute pour faire du surf. Cela les a occupés pendant toute une après midi.
Tiens, c’est le moment de faire un bilan d’une semaine sans DS. On peut dire que c’est miraculeux. D’abord, ils ne l’ont pas réclamée de la semaine (ils ont bien compris notre détermination) et surtout ils ont fait plein d’autres choses dont ils ne voulaient pas entendre parler avant. Premièrement, ils ont lu, lu et encore lu. Plus de 3h par jour. Ensuite, ils ont redécouverts les activités manuelles basiques : peinture sur vitre, origami, dessins, avions en papier … Que du bonheur !! Ils échangent sur leurs livres, Max lit même ceux de son frère. Côté école, tout va bien, Tom s’est remis au travail et Max continue ses efforts en français en plus d’une lecture intensive.
Dimanche dans la soirée nous entendons à la VHF : Tépacap, Tépacap, for Day Dreamer ! Ca fait toujours une sensation bizarre d’entendre son « nom » à la VHF quand on est au milieu de rien. Nos amis alaskiens veulent nous rejoindre demain pour nous dire au revoir car ils doivent partir pour les Bahamas. Nous les invitons à diner pour finir le Mahi Mahi pour faire plaisir à Peter. Les filles nous font encore des dessins et Lisa nous donnent les photos et les films de la journée, que du bonheur. Peter nous sort sa botte secrète, il a emmené son Ipad. Les enfants sont ravis de pouvoir jouer avec ce totem tant convoité. Par contre, Peter n’a que des jeux éducatifs, les filles n’ont pas droit aux consoles de jeux. Peu importe pour les garçons, tant que c’est une « machine », c’est génial. Par contre les habilités que leurs jeux électroniques leur ont permis de développer, expliquent peut-être pourquoi ils ont battu les filles à plates coutures, même aux jeux de maths. Tom et Peter ont joué au boulier en 3D, jouet traditionnel en bois offert par Sam, le challenge c’est terminé par un match nul 3 à 3. A 22h00, nous les quittons pour de bon cette fois en se promettant de rester en contact. Nous avons passé de bons moments en leur compagnie et ils vont nous manquer. Un jour peut-être ………..
A un moment triste succède toujours un moment de bonheur. Ce mardi matin nous quittons ce merveilleux mouillage de Sandy Spit pour aller enfin sur Jost Van Dyke mais je crois que c’est écrit que nous n’irons jamais car en chemin, je vois que Cédric se déroute. Mais qu’est ce qu’il fait encore ????? Il a vu une vague, juste à côté de l’ile de Sandy Cay.
De magnifiques vagues !!! On prend vite une bouée et voilà mes trois joyeux lurons à l’eau. C’était super, j’étais un peu loin pour le spectacle ce qui explique des photos pas très explicites mais ils se sont éclatés pendant presque 2 heures. L’après midi, ils ont remis ça. Faut dire que ça fait 6 mois qu’on en cherche alors maintenant qu’on les a trouvées, ils en profitent : de belles vagues et pour une fois qui ne finissent pas sur des rochers. Nous n’irons donc pas encore cette fois à Jost Van Dyke surtout que demain matin nous devons être à la première heure à Road Harbour sur Tortola pour essayer de refaire le plein de nos bouteilles de gaz ce qui devient très difficile dans le coin. On croise les doigts si non on va manger froid le reste du voyage. Et puis demain nous réservons une belle surprise aux enfants …. La réalisation d’un rêve de l’un deux ……………..
La suite au prochain n°
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