CULEBRA DU 1 AU 8 MAI

12/05/2011 12:20

RAS cette semaine. Nous PROFITONS encore, encore, encore et encore …. des batocopains jusqu’au dernier moment. Nous avons même repoussé notre départ des BVI de quelques jours (et encore des apéros !). Les journées sont toujours aussi chargées : plage, baignades, plongées, jeux … encore et encore !!!

Grace aux Mayreau, les garçons ont vécu une nouvelle expérience : une navigation en monocoque. L’un a adoré, l’autre était plus perplexe car il lui manquait quelques éléments pour tout analyser (la longueur de la quille, son poids …), je vous laisse deviner … Max veut que le prochain bateau soit un monocoque et quand il sera grand il voudra être : Bernard Moitessier ! Rien que ça.

Depuis quelques jours, nous sommes chez l’Oncle Sam. Le passage par la case Douane – immigration s’est très bien passé, on ne s’est même pas arrêté sur la case « Prison ». Nous sommes sur les petites îles avant Puerto Rico : Culebra et Culebrita. A notre arrivée, nous avons été « invités» à téléphoner à un n° spécial pour nous identifier. Il n’y a pas de douanier actuellement sur l’île, ils pensent donc en envoyer un spécialement pour nous en avion depuis Puerto Rico. Nous flippons un peu en nous demandant à quelle sauce on va être mangé. On est samedi, allons nous payer des overtimes comme dans beaucoup d’îles des Antilles ? Des batocopains ont payé parfois 100$ de plus juste parce que c’était le week end.

2 heures après, on nous confirme par téléphone l’arrivée d’un douanier sur le petit aérodrome de Culebra en nous demandant de nous y rentre, la famille au complet. Expédition en dinghy jusqu’au fond de la baie, petite marche de 5 min et nous voilà à l’aéropuerto. Ça fait vraiment bizarre de se remettre à l’espagnol, j’ai du mal, les automatismes de l’anglais sont bien installés après 5 mois.

Un peu impressionné, nous sonnons à la porte et nous sommes accueillis par un charmant douanier en short ! Beaucoup de paperasse à remplir, quelques questions classiques mais le tout avec beaucoup de gentillesse. IL s’est  même essayé à nous glisser quelques mots en français : au revoir, merci, bon voyage. Comme prévu, il nous demande de payer la « crusing licence » qui nous autorise à naviguer dans les eaux américaines pendant un an pour la modique somme de …. Vous pensez que ça coute combien le déplacement d’un douanier le week end en avion spécial ????  Et bien, nous en sommes quitte pour : 19$. Ils sont trop forts ces américains, si tenté que l’on puisse dire que les portoricains soient des américains.

Nous profitons de ces îles paisibles et de leurs mouillages paradisiaques d’autant que nous avons fait la connaissance d’un nouveau batocopain : Corinthe avec deux garçons à bord. Nos chérubins ont repris le chemin de la DS, exceptionnellement !

Alors que nous sommes seulement à quelques miles des BVI, l’ambiance y est totalement différente. Au revoir les Antilles, bonjour l’Amérique latine. La salsa a remplacé le Reggae, le mojito, le punch. Les hispaniques sont, comment dire ... beaucoup plus expressifs que les anglo-saxons. Les bateaux d'à côté ont la musique à fond et les pépettes se trémoussent sur le pont. Le capitaine est trés content !!

Demain, lundi, départ prévu pour San Juan. On nous garantit un vrai choc culturel : building, société de consommation à fond où le coca coûte moitié moins cher que l’eau, Burger King, Mc do …. Mais je ne pense pas que Puerto Rico se limite à cela. Le vieux San Juan est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, on y trouve aussi une fôret tropicale, une baie bioluminescente, et surtout de fabuleux spots de surf. Le problème c’est qu’il n’y a aura pas de vagues ni de vents cette semaine !! C’est bête, les hommes du bateau vont être obligés de me suivre dans mes plans culturels ! Je sens que ça va grincer des dents !!

Notre départ du bateau qui était fixé au 17 mai est encore mis en stand by. Nous avons un deuxième contact pour vendre le bateau ici. Le capitaine qui n’est plus aussi motivé pour la transat retour vient de décider de nous accorder une prolongation jusqu’à la fin du mois en attendant la visite des futurs éventuels acheteurs. Mais nous ne nous faisons pas trop d’illusions, le délai nous semble trop court pour conclure pour la fin du mois, date limite que Cédric s’est fixé pour partir.

Pas de panique, nous vivons au jour le jour et nous verrons bien la suite. En attendant, nous allons savourer ces quelques jours de sursis que l’on nous accorde, tant pis pour New York et Montréal, ça sera pour une prochaine fois !

Maman, tu peux donc sécher tes larmes, ce n’est pas encore fini !!!!!!!!!!!

A suivre …………. 

 

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